Rechercher dans ce blog

dimanche 30 septembre 2012

What is this? Τι είναι αυτό; Une leçon d'amour


Cast
Father: Nikos Zoiopoulos
Son: Panagiotis Bougiouris

Directed by: Constantin Pilavios
Written by: Nikos & Constantin Pilavios
Director of photgraphy: Zoe Manta
Music by: Christos Triantafillou
Sound by: Teo Babouris
Mixed by: Kostas Varibobiotis
Produced by: MovieTeller films

Be kinder than necessary because everyone you meet is fighting some kind of battle

Le Musée gay de Berlin va déménager


Trop à l'étroit dans ses actuels locaux du Mehringdamm à Berlin Kreuzberg, le Schwules Museum, le musée gay de Berlin, déménagera au printemps 2013 pour s'installer dans une ancienne imprimerie de la rue Lutzow, près du Tiergarten (jardin zoologique). Un financement de 644.000 euros a été prévu à cet effet par les services berlinois de la culture, qui attribue pour ce faire 322.000 euros en provenance de fonds européens, et par la fondation de la loterie nationale, qui octroie la même somme. Les nouveaux locaux offriront une superficie de 1600 mètres carrés, ce qui offrira plus de place pour l'exposition permanente et les expos temporaires, et également des locaux pour le travail de formation. Le Musée gay se consacre depuis 25 ans à présenter au public les aspects historiques, politiques et culturels de  la vie gay des deux derniers siècles.

Pour accéder au site du Scwhules Museum, cliquer ici.

jeudi 27 septembre 2012

L'Auberge du cheval blanc/ Im weissen Rössl bientôt au Deutsches Theater de Munich. Première le 11 octobre.

La nouvelle équipe du Theater-am-Gärtnerplatztheater fera bientôt une entrée de saison dans la joie et en fanfare avec une nouvelle production de la fameuse opérette de Ralph Benatsky Im weissen Rössl, L'Auberge du cheval blanc. Le succès de cette opérette ne s'est jamais démenti dans les pays germanophones et fait partie de la culture populaire allemande, c'est dire que le public bavarois accueillera avec joie cette reprise, d'autant que la mise en scène du nouveau Directeur général du Gärtnerplatztheater, Joseph Köpplinger, semble des plus prometteuses. Le metteur en scène veut restituer le travail original de la première version de l'oeuvre qui date de 1930 avec une reproduction adaptée des décors de l'époque, en cherchant un juste équilibre entre la fraîcheur des  romances qui sont au coeur de l'oeuvre et l'esprit de tendre ironie et de satire qui l'anime.

Pour réussir sa grande entrée munichoise, Köpplinger fait appel à de grands talents. A tout seigneur, tout honneur, c'est un monstre sacré des arts de la scène, Maximilian Schell qui incarnera le Kaiser, Michael von Au sera Sigismund, Sigrid Hauser la patronne du Cheval blanc et Daniel Prohaska le maître d'hôtel, Leopold. 

Que Maximilian Schell ait accepté de prêter son concours est en Allemagne un évenement médiatique considérable. Maximilian Schell est connu de tous ici et littéralement adulé tant pour son travail au théâtre que pour son immense talent d'acteur au cinéma, un travail couronné par de nombreuses prix, qui vont d'un Oscar à plusieurs Golden Globe, sans parler de son travail de metteur en scène et de producteur. 

Lors de la présentation à la presse, Maximilian Schell rappelait un mot célèbre d'un acteur qui évoquait la technique de scène pour jouer le rôle d'un Roi: ce n'est pas l'acteur quitient le role du Roi qui doit jouer le Roi, ce sont les autres acteurs qui par leur attitude le constituent en Roi. L'intelligence scénique de ce grand amateur de musique qu'est Schell est tout simplement considérable. 

Le travail de Köpplinger, de son équipe et de sa troupe promet d'être tout simplement impérial!

Réservations sur le site du Deutsches Theater. Pour 31 représentations (dont une bonne vingtaine avec Maximilian Schell, à partir du 11 octobre. Du 11 octobre au 11 novembre et du 29 au 31 décembre 2012.

Et pour nous mettre en appétit quelques photos du Weisses Rössl et de ses vues prises à Sankt Wolfgang, le village dont le nom est jamais lié à la fameuse opérette. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Copyright des photos: Luclebelge

Eglise catholique: pas de sacrements sans impôt ecclésiastique en Allemagne


Une cour de justice de Leipzig vient de confirmer ce jeudi ce que nous savions déjà: il faut rendre à César ce qui appartient à César et à l'église catholique ce qui est dû à l'église catholique. Et il n'y a pas de place pour les dissidents au sein de l'église catholique: ne peut aller à la messe et y recevoir la communion, ne peut se confesser, ne peut recevoir le sacrement des malades et bénéficier d'un enterrement ou d'un mariage religieux que celui ou celle qui a payé son impôt du culte.

En Allemagne, on paye l'impôt du culte (Kirchensteuer) pour l'église à laquelle on veut appartenir ou à laquelle on appartient par tradition familiale. C'est l'Etat qui prélève cet impôt (et qui au passage prélève deux pour cent de l'impôt pour ses frais administratifs) et le reverse à l'église. Si un beau jour on désire quitter l'église, on peut arrêter de payer l'impôt, moyennant quelques démarches administratives. Ces dernières années, les églises perdent de plus en plus de fidèles payant l'impôt. De plus en plus de personnes sortent du système (austreten).

Et cela ne souffre pas d'exception, un citoyen de la petite ville de Staufen prétendait refuser ce système mis en place de concert par l'église et l'état, et voulait bénéficier des services de l'église catholique sans payer l'impôt du culte. L'église s'y étant refusée, le citoyen se rendit au tribunal pour que l'affaire soit jugée, et  le tribunal vient de trancher en faveur de l'église.Ce que fait l'église avec les personnes qui ne payent pas est et restera l'affaire de l'église.

Il y a peu d'opposition à ce système en Allemagne, car tout le monde, ou presque, semble y trouver son compte. Et dans les églises catholiques, les prêtres ne demandent pas à voir la feuille d'impôt avant de donner la communion ou d'entendre quelqu'un en confession. Pour les baptêmes, les communions solennelles, les mariages et les enterrements, il en va peut être autrement.

Quant à la réputation morale de l'église catholique et de son rapport à l'argent, cela reste son problème, et aucun jugement ne pourra l'améliorer ou la ternir.

Le IIIe Reich et les homosexuels, par Thomas Rozec

Le IIIème Reich et les homosexuels Thomas RozecPrésentation de l'éditeur

Lorsqu’on en vient à considérer les rapports entre nazisme et homosexualité, il convient de les prendre pour ce qu’ils sont : un tabou, dans tous leurs aspects, jusqu’à la déportation – dont le motif fut longtemps caché par ses victimes.
Lorsqu’ils sont abordés, c’est presque uniquement sous l’angle de la haine farouche des nationaux-socialistes à l’égard des homosexuels. Il ne s’agit pourtant là que d’une demi-vérité. Si la répression est indéniable, ses raisons deviennent plus obscures au fur et à mesure que l’on analyse les zigzags idéologiques auxquels s’est livré le NSDAP au cours des années précédant la « Nuit des longs couteaux ».
On ne saurait en effet oublier un personnage décisif dans la fondation et l’accès au pouvoir du parti nazi : Ernst Röhm, homosexuel ne cachant rien de ses mœurs, proche ami de Hitler (si proche qu’il le tutoyait), et surtout chef de la SA. Sa simple présence dans l’organigramme national-socialiste rend impossible toute tentative de simplification des rapports entre nazisme et homosexualité.

C’est donc à une analyse nuancée que se livre Thomas Rozec, afin d’éclairer une des multiples facettes de ce qui reste aujourd’hui le traumatisme majeur du monde contemporain.

L'auteur

Né en 1986, diplômé en histoire de l’université de Bretagne occidentale, Thomas Rozec est journaliste.

220 pages - 14 x 21 cm - 2011


Mon avis

L'ouvrage de Rozec replace l'histoire de l'homosexualité et de sa répression en Allemagne dans la perspective d'un nationalisme exaltant la virilité et le compagnonnage masculin dès le 19e siècle. L'homoérotisme est une composante très présente dans une société exaltant jeunesse et force virile: un mouvement de jeunesse masculin axé sur le retour à la nature et aux racines germaines comme les Wandervögel (oiseaux migrateurs), le développement d'un sentiment anti-bourgeois opposé à une société autoritariste, puis l'exaltation de la jeunesse partant au combat lors de la première guerre mondiale ouvrent la voie aux idéaux de virilité propagés par le national-socialisme. Rozec examine l'enthousiasme homoérotique pour le corps masculin jeune et puissant dans une société qui sépare nettement les rôles des hommes et des femmes à la lumière de l'idéologie völkisch. 

La mise en perspective proposée par Rozec montre que le national-socialisme a traité l'homosexualité de manière pour le moins complexe. La lecture de Rozec donne un éclairage sur les ambiguités d'une société responsable des horreurs de la répression, de la persécution et de la déportation des homosexuels. Cela vaut la peine de s'y attarder.

Lire aussi la critique de François Delpla, qui rend bien compte de l'ouvrage.

Mise à jour

On peut lire sur YAGG le commentaire de Philippe Couillet-Bourgeois qui transmet l'avis très critique de l'association Les « Oublié-e-s » de la Mémoire – Association Civile Homosexuelle du Devoir de Mémoire. Cliquer ici pour accéder à la critique. Le commentaire est situé après le post en fin de page.



mercredi 26 septembre 2012

Meera Mukherjee au Musée Buchheim sur le lac Starnberg


Le Musée Buchheim est situé au nord de Bernried, dans un parc magnifique, au bord du Starnberger See. Bosquets anciens, étangs enchantés, pagodes, sculptures et autres œuvres d’art jalonnent le parcours qui conduit du parking (situé sur la nationale 2063) au musée. 

Jusqu'au 21 octobre 2012, le Musée Buchheim présente une exposition temporaire consacrée aux oeuvres de la sculpteure indienne Meera Mukherjee. La sculpteure Meera Mukherjee (1923 - 1998) est une des plus célèbres des artistes indiennes contemporaines. C'est la première fois que son oeuvre est présentée en Allemagne. C'est pourtant à Munich, où elle avait bénéficié d'une bourse à l'Académie des Beaux-Arts, que la sculpteure avait découvert sa passion pour l'art du bronze.

Joueur de cithare
Meera jeune et en 1990

mardi 25 septembre 2012

Le Pr Braunfels rénovera l'Opéra à Port-Louis sur l'île Maurice

Le professeur Stephan Braunfels prêtera son concours bénévole à la rénovation du Théâtre de Port-Louis sur l'île Maurice. C'est Martin Weetges,  le directeur artistique et musical de l'association Opera Mauritius, qui l'avait contacté à cet effet. Le Théâtre de Port-Louis est un des plus anciens (sinon le plus ancien) théâtre à l'italienne de l'hémisphère sud. 

Le Pr Braunfels, dont les bureaux furent d'abord installés à Munich, puis à Berlin a une carrière prestigieuse. Il connaît bien les théâtres d'opéra pour avoir notamment  participé à plusieurs productions. On lui doit de nombreuses réalisations d'importants lieux culturels, dont la fameuse Pinakothek der moderne à Munich. Quant à Martin Weetges, il est originaire de Ratisbonne en Bavière et a fait une grande partie de ses études et de sa carrière à Munich et en Bavière.

Le budget de la rénovation est estimé à 60 millions de roupies mauritiennes, hors climatisation. Le Théâtre pourrait rouvrir ses portes pour la saison lyrique de 2014, avec sa capacité originelle  de 600 places (350 avant rénovation). 

Le théâtre avait été inauguré en juin 1822. Il est fermé depuis 2008 dans l'attente de rénovations urgentes.

Sources: la presse allemande de ce matin. Voir aussi le Mauricien.com du 15 septembre.
Plus d'infos: le site d' Opera Mauritius. Voir aussi les sites de Stephan Braunfels Architecten et de Martin Weetges.

Oktoberfest 2012 Trachten- und Schützenzug / Cortège folklorique Oktoberfest 2012 (2)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Posted by Picasa