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dimanche 30 décembre 2012

Le Deutsches Theater bientôt de retour à Munich

Datei:Deutsches Theater Lichtreklame.JPG
Le 13 de la Schwanthalerstrasse
La restauration du Deutsches Theater de Munich, la grande salle munichoise de la Schwanthalerstrasse, sera bientôt achevée. Le 22 mars 2013 le Deutsches Theater présentera son dernier spectacle sous le grand chapiteau de Fröttmaning qui a accueilli ses activités pendant les travaux pour une durée totale de 1618 jours, soient 1284 représentations pour plus d'un million de spectateurs. De quoi redonner aussi du lustre à ce quartier de la Schwanthalerstrasse qui a été en chantier pendant plus de quatre longues années. 

Le public a cependant supporté ce long déplacement sans faillir, mais les nombreux fans de la prestigieuse salle munichoise seront heureux de retrouver les représentations du Deutsches Theater dans leur théâtre d'origine enfin entièrement rénové. Munich et la Bavière vont enfin pouvoir renouer avec la longue tradition de ce théâtre de comédies musicales, de concerts, de ballets et d'opérettes qui avait ouvert ses portes en 1896 et dont la saison des bals est devenue une tradition légendaire. La saison 2013-2014 aura donc lieu au centre de Munich, les travaux de rénovation auront duré deux ans de plus que prévu.

Rendez-vous bientôt à la Schwanhalerstrasse





samedi 22 décembre 2012

Louis II en chevalier au cygne/ Ludwig II als Schwanenritter




Schloss Herrenchiemsee: Ausstellung


 Dans les cartes postales, ou dans le film Ludwig II de la Warner Bross

In Anlehnung an Wagners Oper »Lohengrin« nennt Ludwig seine Braut Elsa und sie ihn »Schwanenritter«.

et dans la peinture de Sophia Lube

A few minutes of perfection!

La question du sexe de Dieu est-elle secondaire?

Les anges de Raphaël semblent se poser la question....
C'est ce qu'a déclaré la Ministre allemande chrétienne démocrate de la Famille Kristina Schröder dans une interview au très sérieux hebdomadaire Die Zeit. Le journaliste lui posait la question de savoir comment elle expliquerait à une petite fille qu'il lui faut prier le bon Dieu, et non pas la bonne Dieu. Suite à quoi un porte-parole de la Ministre a dû ajouter que le sexe de Dieu est indifférent pour quelqu'un qui croit en Dieu. Quel que soit l'article que l'on utilise, lorsqu'on prie, les prières arrivent à Dieu.

Faut-il vraiment que  des membres d' un gouvernement prendre position sur des sujets d'une telle  nature? En allemand, la question qui agite le monde politique se complique encore du fait qu'il existe trois genres dans cette langue, et qu'on pourrait bien mettre Dieu à la sauce neutre...Dixit Schröder.

La Ministre des Affaires sociales bavaroise, chrétienne démocrate elle aussi, n'est pas de cet avis. C'est le bon Dieu qu'il convient de dire, c'est la tradition et cela doit rester comme cela. Il ne faut pas enlever la sécurité aux enfants, le bon Dieu c'est le bon Dieu, il faut qu'il reste le bon Dieu.

D'aucuns estiment que ce que raconte la Ministre est stupide....

Nom d'un petit bonhomme! 
Ou d'une petite bonne femme?

Mein Gott! Meine Göttin! On ne sait plus à quel saint se vouer....d'ailleurs la question du sexe des anges a-t-elle été résolue?


vendredi 21 décembre 2012

Pre apocalypse now: Gruberova a chanté Anna Bolena au Gasteig de Munich



Après la double annulation des soirées des 12 et 16 décembre, les organisateurs du concert Anna Bolena ont finalement pu proposer de regrouper les spectateurs la veille même de l'apocalypse annoncée . De quoi finir notre parcours terrestre en beauté. Et quelques centaines de privilégiés ont pu vivre leur dernière soirée charmés par le chant de leur diva, Edita Gruberova, qui incarna une nouvelle fois pour leur plus grand bonheur le destin de la malheureuse reine.

Comme il est rare que le vent n'arrache qu'une seule tuile du toit, une nouvelle embûche attendait les organisateurs du concert: Sonia Ganassi n'a pu chanter Jeanne Seymour. C'est Carmen Oprisanu qui l'a remplacée au pied levé, avec bonheur et compétence. Les aficionados d'Edita Gruberova s'étaient donné rendez-vous pour célébrer la prima diva assolutissima. José Bros a lui aussi emporté tous les suffrages d'une salle conquise en donnant une superbe interprétation de Percy. Des applaudissements des plus nourris se sont mêlés aux bravi d'un public enthousiaste et déchaîné.

Tout est bien qui finit bien au Gasteig. Et il semble bien au moment d'écrire ces lignes que le monde va continuer à tourner pour le plus grand plaisir des amateurs d'opéra.

Prochaine représentation: Edita Gruberova chantera Anna Bolena, à Vienne avec Sonia Ganassi et Hagar Sharvit  le 3 janvier au Vienna Musikverein.

Rigoletto- Árpád Schilling/ Marco Armiliato- Munich 12/2012

Pour célébrer le bicentenaire de la naissance de Giuseppe Verdi, le Bayerische Staatsoper monte trois opéras du maître italien. C'est au Hongrois Árpád Schilling qu'a été confiée la mise en scène du premier d'entre eux, Rigoletto. Il s'agit de la troisième mise en scène d' Árpád Schilling à l'Opéra de Munich, où il a déjà monté La Cenerentola avec l'Opéra Studio et Undankbare Biesters , un opéra de chambre qu'avait joué le collectif théâtral Krétakör, que dirige le metteur en scène. C'est cependant la première fois que le Bayerische Staatsoper lui confie la scène du Théâtre national, avec une série de chanteurs de réputation internationale: La Cenerentola avait été montée au Théâtre Cuvilliés pour les jeunes espoirs de l'Opernstudio, et Undankbare Bieste avait été créé au Marstallpavillon dans le cadre du festival d'été, et présenté comme un opéra expérimental. Une étape supplémentaire vient d'être franchie, Árpád Schilling  accède à la cour des grands.

Schilling a opté pour une mise en scène qui oblitère le lieu et le temps de l'action. On pourrait se trouver à la cour de n'importe quel dictateur dans n'importe quel pays à n'importe quelle époque. Schilling, qui vit fort mal, cela se conçoit aisément,  la situation difficile des créateurs hongrois soumis à un régime qui altère de plus en plus les libertés civiles et fait les choix culturels qui le servent, a peut-être voulu souligner l'intemporalité des dictatures.

Pas ou peu d'éléments de décors: quelques scènes se jouent devant le rideau de scène fermé, et le plus souvent d'immenses gradins occupent tout le plateau, sur lesquels sont assis cinq rangées d'hommes vêtus d'un camaïeu de  couleurs beige et crème, aux visages uniformisés par des loups (pour la quarantaine de choristes) ou par des masques fort semblables à ceux des mannequins des vitrines de mode. Un simple long rideau de voile qui descend du cintre figure la maison de Rigoletto, l'intérieur du palais se voit représenté par un rideau de voile qui encercle tout le centre de scène avec en arrière-plan, derrière le rideau, la statue monumentale d'un étalon dressé sur ses pattes, qui peut à la fois symboliser la puissance et le sexe. Les figurants masqués assistent impassibles à la plupart des scènes, assis sur leurs gradins qui occupent parfois toute la scène, ou qui peuvent se fissurer en deux parties mobiles, disposées différemment selon les besoins de la mise en scène. Une des parties est vide lors de la scène chez Sparafucile, un personnage dont la nature est symbolisée par une chaise roulante aux roues surdimensionnées sur laquelle le brigand fait asseoir ceux qu'il veut dépouiller de leurs biens, fût-ce volontairement comme c'est le cas de Rigoletto, ou de leurs vies. Schilling y fait mourir Gilda, une solution plus élégante que celle du sac de pommes de terre. Morte, elle quittera lentement la scène devant un Rigoletto pétrifié de douleur.

Les costumes des protagonistes masculins du drame sont quasi identiques à ceux des figurants et du choeur, ce qui a tendance à gommer l'individualisation psychologique des caractères: Rigoletto et le Duc participent de ce fait de la même humanité que les courtisans, une humanité pauvre et dérisoire qui en mérite peu le nom. Cela a aussi pour effet de rendre Rigoletto moins difforme et le Duc moins monstrueux. Tous semblables, seules les femmes défilent parées d'atours colorés, une différenciation  sexuelle quasi animale. Gilda, en pull et pantalon, échappe au cynisme ambiant, elle apparaît comme une jeune femme qui n'accepte pas d'être cloîtrée contre son gré et qui aspire à l'amour, un amour que ne demande qu'à favoriser sa gouvernante. Le Duc échappe cependant à la règle de l'uniformisation des costumes: au moment où il apprend que les courtisans ont enlevé Gilda, il troque ses vêtements pour un peignoir coloré japonisant, peignoir qui recouvrira Gilda déshonorée au moment de son retour sur scène et de ses retrouvailles avec son père. Un procédé par trop facile.

En avant-scène, un petit podium sur lequel viennent souvent se placer les chanteurs. Une curieuse
exploitation du trou du souffleur. Peu d'interactions entre les protagonistes qui viennent y exposer le drame face au public, ce qui donne un spectacle extrêmement frontal. Sans doute cela favorise-t-il la qualité du chant, mais la frontalité est telle qu'on a parfois l'impression d'assister à une version concertante de l'oeuvre. Il y a de la beauté dans ce dépouillement et ces couleurs uniformisées, reste la question de savoir si de centrer la mise en scène sur la seule action, et sa contemplation par des figurants impavides et impassibles, ne fait pas perdre de sa dimension au drame, ce qui aboutit alors au contraire de l'effet sans doute recherché.

La soirée se transforme ainsi en un récital plus ou moins réussi de bel canto, avec les chanteurs qui viennent à leur tour chanter sur le podium, seuls ou en duo, et qui fonctionnent à l'applaudimètre. Vu sous cet angle, c'est Joseph Calleja qui remporte la palme, avec son ténor lyrique somptueux, une voix au timbre qui vous enrobe comme dans un tunnel doré et dont on ressort tout ébloui, une puissance sonore confondante qui parvient à passer sans problème le tonnerre de l'orchestre dirigé par un Armiliato fougueux qui semble oublier que la voix est un instrument délicat. Pourtant nous sommes à Rigoletto et non à un récital Calleja. Face à Joseph Calleja une Patricia Petibon exquise s'efforce d'offrir les modulations sensibles et justes de son soprano plus léger, mais ni Armiliato ni Calleja ne font de concessions à la délicatesse de l'interprétation de la colorature française. Ils se comportent comme des éléphants dans un magasin de porcelaine, surtout au premier acte. Les finesses et la beauté du travail vocal de Petibon sont couverts par un orchestre tonitruant et par un  Calleja qui chante à poumons déployés en superbe bête de scène. C'est tout simplement choquant. En deuxième partie, et notamment dans les duos avec Rigoletto, on peut davantage apprécier les subtilités vocales, la beauté du timbre et l'incomparable agilité d'une chanteuse que le public munichois  avait récemment tellement appréciée en Aspasia dans Mitridate re di ponto. Le Rigoletto de Franco Vassalo est en deça de l'exaltation douloureuse du personnage.  Là où on attendrait l'expression d'une douleur exacerbée on reçoit une interprétation  plus contenue et nuancée d'une belle voix de baryton, jamais tempêtueuse.

Il faudra revoir ce Rigoletto sous une autre baguette, plus précise et rigoureuse, avec un chef qui fasse davantage la part belle aux chanteurs  et exploite avec plus de doigté les incomparables qualités de l'orchestre et des choeurs du Théâtre national.

Crédit photographique: Wilfried Hösl

Pour écouter le quartet Bella figlia dell'amor:

Andrea Bocelli en concert à Berlin et à Bayreuth



Andrea Bocelli revient en Allemagne avec un concert à Berlin le 15 mai où il chantera notamment des airs extraits du Roméo et Juliette de Gounod et d'autres extraits de la Bohème de Puccini. Il sera ensuite à Bayreuth le 16 juillet en open avec air un programme mixte  de musique classique et de musique pop avec des airs de son nouvel album Passione dont la sortie est prévue pour la fin du mois de janvier. On annonce notamment une interprétation de La vie en rose

Tickets: 01805 - 969 000 555 (de 14ct/min à 42ct/min), ou sous www.ticketmaster.de.

mardi 18 décembre 2012

Ludwig II, une superproduction superficielle

Les réalisateurs Peter Sehr et Marie Noelle ont choisi de raconter la vie de Louis II de Bavière à partir du moment de la mort de son père qui l'a prématurément porté sur un trône qu'il ne désirait pas et auquel il n'était pas préparé jusqu'au moment de son internement et de sa mort par noyade dans le lac Starnberg. L'éducation du futur Roi est à peine évoquée par quelques brèves scènes qui précèdent immédiatement la mort du roi Maximilien II de Bavière. Le film fait aussi l'impasse sur deux périodes de la vie de Louis II escamotées par des mentions écrites: trois ans plus tard, pour la première, et quatorze ans plus tard pour la seconde, deux mentions qui oblitèrent tous les combats du Roi bâtisseur.

La superproduction des studios Bavaria et de la Warner Bross aurait coûté 15 ou 16 millions d'euros, une somme faramineuse au regard des coûts habituels du cinéma allemand. Le tournage s'est déroulé sur six mois, pour 70 jours de tournage, le double d'un film ordinaire. Le film a été notamment tourné in situ, autour et dans les fameux châteaux du Roi bâtisseur, et également à Versailles ou encore sur la place de l'Odéon à Munich. Il s'agit du sixième film consacré au Roi bavarois. Il arrive sur les écrans exactement 40 ans après la fameuse production de Luchino Visconti, Ludwig, sans hélas arriver à la cheville de ce monument du cinéma.

Louis II est toujours adulé par les Bavarois qui l'appellent affectueusement Kini. Il est devenu une figure mythique et légendaire que la Bavière ne manque jamais d'exploiter. C'est dire que cette nouvelle production était très attendue. Elle a d'ailleurs été lancée avec une pompe toute royale. L'acteur principal,  Sabin Tamprea, qui incarne le Roi jeune est arrivé le jour de la Première en carrosse doré en compagnie d'Hannah Herzsprung, l'actrice qui incarne Sissi. Glamour, faste et prestige, et ersatz de champagne à gogo. Le film insiste d'ailleurs beaucoup sur les fastes dont aimait être entouré le Roi, mais c'est là également un de ses défauts, la production pèche par le recours à un clinquant facile et qui est déjà surexploité. On a l'impression d'assister à un feuilleton télévisé, dont on retrouve d'ailleurs certains des procédés, comme par exemple le recours systématisé aux plans rapprochés sur les personnages, avec une psychologisation facile et outrancière. Les conditions de la  folie du roi, et de celle de son frère le prince Otto, sont installées dès les premières scènes dans lesquelles Louis apparaît d'emblée comme un être instable, labile et tourmenté, qui passe rapidement de l'agitation frénétique, passionnée et hystérique au renfermement sur soi qui tourne à l'effondrement et à la prostration. Sehr et Noëlle ont féminisé le jeune Roi en insistant sur son narcissisme extravagant, une manière de souligner une homosexualité impossible à vivre que le Roi lui-même essayera d'éloigner au moyen de rituels et d'invocations catholico-magiques. L'homosexualité n'est pas abordée de manière frontale, si ce n'est lors d'une brève scène de baiser avec le fidèle écuyer et ami Richard Hornig, mais elle est présente et visible dans le rapport avec Wagner, ou lorsque le Roi fait venir à lui un jeune chanteur qu'il oblige à chanter ses airs wagnériens favoris de jour comme de nuit. Malheureusement, les réalisateurs sont restés pudiques et discrets et la réalité déchirante de la sexualité tourmentée du Roi n'est finalement présentée que de manière brève et superficielle. Autre fil rouge, le rapport à l'eau, avec les traversées à la nage du lac Stanberg vers le refuge de l'île aux roses, et les préfigurations répétées d'une noyade quasi mystique. La mort du Roi n'est plus ici une énigme, les réalisateurs voient dans la noyade l'évasion finale d'un Roi qui se suicide dans une espèce d'union mystique pour n'avoir plus à souffrir et rejoindre le monde mythique qu'il a essayé de créer sa vie durant.

Rien de neuf sous le ciel bleu et blanc de Bavière dans ce film à la psychologie simplifiée et qui joue abondamment des décors et des costumes. Bien sûr la Bavière est jolie et les vues depuis ses sommets sont soufflantes, les jardins de Versailles et la façade d'Herrenchiemsee enchanteurs, le théâtre Cuvilliés une bonbonnière dorée comme les carrosses de Louis II, et Neuschwanstein se découpe sur la montagne comme un château de conte de fées. Mais nous le savions déjà, comme nous connaissions les tourments du Roi et l'histoire d'un Royaume de Bavière qui perd progressivement son indépendance. Si Marie Noelle et Peter Sehr ont eu le souci de l'authenticité dans la présentation des faits, des décors et des costumes, s'ils ont sans doute passé comme ils l'affirment huit années à le préparer en potassant les archives, il leur manque la vision, le point de vue  et le génie cinématographique qui font les grands films. Les épisodes les plus connus de la Royauté de Louis II sont présentés dans une linéarité chronologique, mais on ne pénètre pas vraiment la personnalité du Roi, le film glisse sur l'évènementiel sans en atteindre la profondeur. 

Reste de ce film le portrait très extérieur d'un Roi qui a voulu faire triompher l'Art et remplacer les baïonnettes et les canons par des instruments de musique et des folies architecturales. Joli, charmant et délassant peut-être mais jamais profond ni  émouvant.


lundi 17 décembre 2012

Noël 2012: il est temps que Jésus fasse son coming out!




C'est le message que véhicule l'image produite par l'Eglise anglicane néo-zélandaise de St Matthew-in-the-city à Auckland. Les membres du clergé de St Matthew nous invitent à l'occasion de la fête de Noël 2012 à nous poser la question de l'orientation sexuelle de Jésus. Dans le texte de présentation de cette belle campagne, le clergé de église de St Matthew présente l'enfant Jésus comme un humain à part entière qui lors de sa croissance a pu connaître la même palette de possibilités caractérielles et sexuelles que tout un chacun. Et que Jésus ait été gay ou non, qu'importe en fait? Une contribution éclairée de cette église au débat qui anime actuellement la Nouvelle-Zélande à propos du mariage des personnes de même sexe. 

Voici pour les anglophones  le texte que l'on peut trouver sur le site de St Matthew-in-the-city:

St Matthews-in-the-City has raised their new billboard outside the church. “This year we invited discussion and debate on the sexual orientation of Jesus” say St Matthew’s clergy Rev Glynn Cardy and Rev Clay Nelson.

The billboard depicts the Baby Jesus in his crib with a halo of rainbow colours. For Clay Nelson it presents the challenge to think about Jesus as fully human whose growing up would have involved the same range of character possibilities, and even sexuality, as the rest of us. “Some scholars have tried to make the case that he might have been gay” says Nelson. “But it is all conjecture. Maybe gay, maybe not. Does it matter?”

Cardy asks what Jesus would have said about New Zealand’s current debate on gay marriage. “There is almost nothing in the record of his teachings about sexuality while there is plenty about the perils of being rich. Certainly he always supported the marginalized in society”.

St Matthew’s billboard has something of an international reputation. Last year its exposure on Facebook had a reach of over 21 million, brought 30,000 visits to St Matthew’s website in a week and was featured internationally in blogs, internet news sites including the Huffington Post, newspapers, TV news and talk shows, as well as talk back radio.

samedi 15 décembre 2012

Parlons bavarois: Schmarrn et Kaiserschmarrn

Fichier:Kaiserschmarrn-mitPreiselbeeren.jpgLe Schmarrn ou Schmarren est un plat sucré à base de lait et d'oeufs et d'un peu de farine (proche de la pâte à crèpes, mais pls épais que la crèpe) de la cuisine allemande du sud et autrichienne. Il se mange souvent en plat principal, mais on peut bien sûr le consommer aussi au dessert (si on a très bon appétit, car c'est en principe très copieux).  Les recettes les plus connues sont celles du Kaiserschmarrn et du Grießschmarrn. 

Schmarrn appartient à la famille du verbe schmieren (étendre, du beurre sur une tranche de pain p.ex., ou corrompre). Il s'emploie aussi pour désigner quelque chose de bel aspect mais en fait de peu de valeur. On l'emploie aujourd'hui dans le sens de bêtises, conneries. Das ist ein Schmarrn: c'est des conneries, cela n'a pas de sens, ce sont des bêtises, quelque chose qui n'est pas vrai. Il est alors synonyme de l'allemand Unsinn, Blödsinn.

Schmarrn est masculin: der Kaiserschmarrn. Pour 'faire' bavarois, il convient de rouler fortement le R!

vendredi 14 décembre 2012

Benoît XVI bénit la présidente d'un des parlements les plus homophobes au monde

Photo : Une bénédiction au goût amer… d’homophobie !

Scène choquante au Vatican. Il y a quelques jours,  le pape Benoît XVI a reçu et béni la présidente du Parlement ougandais, Rebecca Kadaga, qui veut faire adopter une loi qui entraînerait l’emprisonnement  à vie et peut-être même la peine de mort pour les personnes LGBT.

Rebecca Kadaga avait déclaré, il y a quelques semaines, que cette loi, qui provoque actuellement un tollé au sein de la communauté internationale, était un « cadeau de Noël » pour le peuple ougandais car, selon elle, « les homosexuels représentent  une menace. »
 
Une rencontre entre deux inquisiteurs homophobes... C’est affligeant  de constater que Benoît XVI n’a pas dénoncé cette loi inhumaine et abjecte ! « Je vois tout, j'entends tout, mais je ne dis jamais rien »…

Giuseppe Di Bella


Une bénédiction au goût amer… d’homophobie !

Scène choquante au Vatican. Il y a quelques jours, le pape Benoît XVI a reçu et béni la présidente du Parlement ougandais, Rebecca Kadaga, qui veut faire adopter une loi qui entraînerait l’empr
isonnement à vie et peut-être même la peine de mort pour les personnes LGBT.

Rebecca Kadaga avait déclaré, il y a quelques semaines, que cette loi, qui provoque actuellement un tollé au sein de la communauté internationale, était un « cadeau de Noël » pour le peuple ougandais car, selon elle, « les homosexuels représentent une menace. »

Une rencontre entre deux inquisiteurs homophobes... C’est affligeant de constater que Benoît XVI n’a pas dénoncé cette loi inhumaine et abjecte ! « Je vois tout, j'entends tout, mais je ne dis jamais rien »…

APERTO A BAROCCO concert ce dimanche matin au Musée de la ville de Munich

Musiciens de chambre exécutant une sonate,
anonyme du XVIIème siècle
Ce 16 décembre 2012 à 11H au Musée de la Ville de Munich (Münchner Stadmuseum), le Théâtre-am-Gärtnerplatz organise un concert de chambre de musique baroque

APERTO A BAROCCO
avec des oeuvres de J. D. Zelenka, G. P. Telemann et J. S. Bach

On entendra des oeuvres de la période  glorieuse du baroque avec au programme des arias et des cantates de l'Avent et de Noël de Jean-Sébastien Bach et de Georg Philipp Telemann , ainsi que des sonates pour flûte, violon et basso continuo de Bach et de Telemann. En ouverture, on entendra une sonate pour deux hautbois, fagotte et basso continuo de Jan Dismas Zelenka.

Les parties chantées sont assurées par la mezzo-soprano Barbara Schmidt-Gaden, qui fit partie de la troupe du Thater-am-Gärtnerplatz de 2001 à 2007. A la flûte, Uta Sasgen, au hautbois, Robert Sailer et Cornelius Rinderle à la fagotte

A 11 heures au Münchner Stadtmuseum 
Prix: 18 Euros / 8 euros pour les étudiants

Tickets en prévente en ligne sous www.gaertnerplatztheater.de, en téléphonant au 089 2185 1960 ou par email tickets@gaertnerplatztheater.de

 Plus d'infos, cliquez sur www.gaertnerplatztheater.de

mercredi 12 décembre 2012

München Westfriedhof - Le cimetière de l'ouest à Munich

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Première du nouveau film sur Louis II de Bavière ce jeudi 13 décembre à Munich

Sabin Tambrea en Ludwig II. 
(c) Warner Bros. Pictures 2011 / Daniel Mayer
Ludwig II

La Première du nouveau film sur le plus célèbre des Rois bavarois réalisé par les studios munichois de la BAVARIA aura lieu demain à Munich au cinéma Mathäser.  Une connaissance plus affinée de la vie privée du Souverain permet aujourd'hui une présentation plus précise et sans doute moins censurée de la vie de Ludwig II en rapport à que ce qui était possible auparavant: son homosexualité devrait être précisément évoquée, et notamment à partir des carnets secrets du Roi.  Le tournage a eu lieu in situ, sur les emplacements d'origine des sites en Bavière (Munich, château de Neuschwanstein, château de Linderhof,Herrenchiemsee) et en Autriche (Vienne, Basse-Autriche, Burgenland, Tyrol), et également dans les studios de cinéma Bavaria à Geiselgasteig, près de Munich. Le tournage a commencé le 26 juillet au lac Starnberg. Deux acteurs différents représentent le Souverain à deux époques de sa vie, un choix que certains contestent déjà, estimant que l'on aurait pu grimer le jeune acteur pour représenter le Roi plus âgé.

Producteur: Ronald Mühlfellner (Directeur Dr. Matthias Esche, Jan S. Kaiser)
Auteurs: Peter Sehr et Marie Noëlle
Réalisé par Peter Sehr et Marie Noëlle
Ligne de production: Gilbert Möhler
Caméra: Christian Berger
Vedettes: Sabin Tambrea (le jeune Roi Louis II), Sebastian Schipper (le Roi plus âgé),Hannah Herzsprung (Sissi), Paula Berry (Sophie en Bavière), Edgar Selge (Richard Wagner), Samuel Finzi, Justus von Dohnanyi, Friedrich Mücke, Tom Schilling, Uwe Ochsenknecht, Axel Milberg, Katharina Thalbach, Gedeon Burkhard, Franz Dinda, August Schmölzer (Dr von Gudden), Peter Simonischek, Michael Fitz, AndréEisermann, August Wittgenstein, Bernd Birkhah (Bismark).

Le film devrait sortir  sur les écrans allemands et autrichiens le 26 décembre 2012. 

mardi 11 décembre 2012

Bonheur / Glück Hermann Hesse

GLÜCK

Solang du nach dem Glücke jagst,

Bist du nicht reif zum Glücklichsein,
Und wäre alles Liebste dein.

Solang du um Verlornes klagst,

Und Ziele hast und rastlos bist,
Weißt du noch nicht was Friede ist.

Erst wenn du jedem Wunsch entsagst,

Nicht Ziel mehr noch Begehren kennst,
Das Glück nicht mehr mit Namen nennst,

Dann reicht dir des Geschehens Flut

Nicht mehr ans Herz,
Und deine Seele ruht.

BONHEUR

Tant qu’au bonheur tu veux atteindre,

Tu n’es pas mûr pour être heureux,
Exaucerais-tu tous tes vœux.

Quand d’une perte on te voit plaindre,

Viser ce qu’on n’obtient jamais,
Tu ne peux connaître la paix.

Mais laisse tout désir s’éteindre,

Vis sans but et sans passion,
Au bonheur ne mets plus de nom,

Refluant, la vie à ton âme

Rendra la paix qu’elle réclame.

(Hermann Hesse, Poèmes choisis, José Corti, 1994)

Les boules de Noël de la manufacture de porcelaine de Nymphenburg

La Manufacture de Porcelaine de Nymphenburg fabrique de la porcelaine ultrafine depuis 260 ans et réalise toutes les pièces à la main avec le plus grand soin. Les services de vaisselle, figurines et objets authentiques de toute première qualité sont confectionnés selon des méthodes inchangées dans l’unique site de production mondial, établi dans l’arc Nord du château de Nymphenburg.

Pour la Noël 2012, la manufacture produit des boules de Noël en porcelaine ajourée.ou encore des  lunes, des bottes, des étoiles filantes, des anges, des cristaux de neige, etc. en émail ivoire.

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lundi 10 décembre 2012

Papageno détrône la Reine de la Nuit à l'Opéra de Munich

Photo : Wer sich schon mächtig auf die heutige ZAUBERFLÖTE freut: unser Papageno Alex Esposito!
Alex Esposito, Papagenissimo!
Source de la photo: le facebook du Bayerische Staatsoper
Samedi soir, la représentation de la Flûte enchantée au Bayerische Staatsoper était spécialement ouverte aux familles. Le somptueux promenoir bleu et or et les grands escaliers où les spectateurs se promènent d'ordinaire avec l'air satisfait et compassé de personnes conscientes du privilège qu'il y a à se trouver ici se sont animés des rires et des jeux d'enfants que leurs parents (et pour certains d'entre eux également de grands couturiers) avaient parés de leurs plus beaux atours. Et il y avait beaucoup d'enfants, sages comme des images et fascinés pendant la représentation, plus joyeux et turbulents à l'entracte: on est surpris d'une telle discipline qui parle en faveur des qualités d'un spectacle captivant. On peut imaginer que les parents en mélomanes avertis avaient pris le soin de la préparation du spectacle, et le Bayerische Staatsoper n'est pas en reste qui organise une introduction au spectacle spécialement destinée au jeune public. A voir le nombre de jeunes et d'enfants, et jusqu'à des tout petits de quatre ou cinq ans, on peut être sûrs que la relève est assurée et que l'Opéra de Munich continuera pendant de longues années  à afficher complet et à refuser des spectateurs. Ce tableau idyllique n'est cependant parfait, car si l'Opéra de Munich s'ouvre souvent aux familles et met en place une  politique jeune public de qualité, cette politique ne parvient à toucher qu'une petite frange de la société. On reste entre rich and beautiful, que cette richesse soit financière ou intellectuelle. Mais c'est là un autre débat.

La mise en scène d'August Everding date de 1978, elle a fait le tour du monde et ne doit plus être présentée. Quelle que soit l'appréciation qu'on en ait, elle est particulièrement efficace avec un public enfantin, et c'est aussi une des richesses du livret d'Emanuel Scikaneder que cet opéra comporte différents niveaux de lecture, et qu'un de ces niveaux soit accessible aux enfants. C'est une des grandes qualités de cette mise en scène de rendre le niveau du conte de fées visible. Et les somptueux décors et les fabuleux costumes rococo de Jürgen Rose, que ce grand artiste a totalement rénovés en 2004, contribuent largement à permettre d'introduire le jeune public à l'opéra. Ainsi l'initiation, on le sait un des grands thèmes de cet opéra, devient-elle opérante pour les plus jeunes aussi. Dès l'ouverture du rideau, la Reine de la Nuit apparaît suspendue au centre d' une grande pleine lune et assiste au combat de Tamino contre un énrome serpent dragon cracheur de feu. La punition du mensonge de Papageno est soulignée par un grand cadenas. L'arrivée des adjuvants et plus tard l'apport d'objets magiques, la flûte et le carillon de clochettes, sont parfaitement lisibles par les plus petits. Ce sont surtout les clowneries d'un Papageno superbement incarné par l'incomparable Alex Esposito, qui allie une vivacité d'acteur à une maîtrise vocale stupéfiante, qui enchantent les enfants. Monostatos (Ulrich Ress) en Père fouettard et sa tribu de sbires, le domptage des singes et des ours qui se mettent à danser captivés par la musique des instruments magiques, ou encore les coups de tonnerre, relèvent aussi des récits enfantins. Et  les statues de pierre qui s'animent dans ce qui ressemble à un cimetière sont tout aussi efficaces pour accrocher l'attention des plus petits: une statue de la déesse de la fortune, avec sa corne d'abondance, s'anime et se révélera être Papagena déguisée en statue; des lions de pierre se mettent à balancer la queue à la grande frayeur de Papageno et leurs têtes soudain mobiles font fuser les rires. L'opéra est rempli de magie, les enfants sont sur la scène comme dans le public: choeurs d'enfants, arrivée céleste des trois Knaben , ou encore la douzaine d'enfants habillés comme leurs parents de costumes champêtres et floraux, qui représentent la descendance en ribambelle de Papageno et de Papagena, tout cela contribue à faire aussi de la Flûte un opéra bien adapté au public le plus jeune. 

Alex Esposito est pour beaucoup dans la réussite de la soirée: il domine le plateau tant par son jeu de scène que par la qualité de son chant. Il parvient à donner une nouvelle dimension à Papageno dont il accentue  le côté lutin espiègle et influençable. Il le rend aussi débordant d'humanité. En comparaison, la Reine de la Nuit d'Erika Miklosa qui termine faiblement son O zittre nich mein lieber Sohn chanté comme un aimable gazouillis au joli phrasé là où l'on s'attendait à la rage haineuse, à la colère vengeresse et hystérique d'une femme dépossédée de ses pouvoirs, fait piètre figure. Si elle apparaît au zénith de la scène dans son halo lunaire dès le début du premier acte, elle ne restera pas briller  au firmament des grandes Reines de la Nuit. Pour le reste, les chanteurs de la troupe du Bayerische Staatsoper contribuent à l'excellence de la soirée. Le Tamino de Pavol Breslik
s'il ravit par sa technique vocale déçoit par une interprétation un peu mièvre, la Pamina d'Hanna-Elisabeth Müller dégage plus de personnalité et reçoit un meilleur accueil dans le public. Lors des représentations d'une mise en scène connue, ce sont la direction d'orchestre, en l'occurence celle d'Ascher Fisch, et les grands interprètes comme samedi Alex Esposito, qui font la différence. Et l'Opéra d'Etat bavarois fait ici une démonstration magistrale que Mozart peut être rendu accessible aux plus petits.

Anna Bolena: Gruberova annule le concert du 12 décembre

Les organisateurs du concert ont annoncé hier qu'en raison de la maladie d'Edita Gruberova le concert du 12 décembre au Gasteig est annulé et déplacé au 20 décembre. Les billets émis pour le 12 décembre gardent leur validité pour le 20 décembre. On peut aussi les échanger contre des billets pour la soirée du 16 décembre. Il faut dans ce cas contacter le bureau de prévente.

Meilleurs voeux de prompt rétablissement à Edita Gruberova!

dimanche 9 décembre 2012

Erika Mann évoque la Bavière au temps du nazisme: Quand les lumières s'éteignent


Présentation de l'éditeur

Dans ce document d’époque, unique en son genre, Erika Mann met au jour les rouages d’un système diabolique, de l’arrivée au pouvoir d’Hitler à la mise en place du régime nazi, en observant le destin d’une ville et de ses habitants et, à travers eux, celui d’un pays tout entier.Représentatives des stratégies insidieuses par lesquelles le régime national-socialiste envahit tous les domaines de la vie, les dix histoires du volume composent le tableau d’une société confrontée au mal nazi : le couple qui se suicide parce que la jeune fille est à tort accusée d’avoir avorté ; le commerçant qui falsifie ses comptes car son négoce n’est pas assez rentable et menace d’être fermé ; le riche industriel qui craint d’être considéré comme un traître dès lors qu’il apprend que sa secrétaire, qu’il vient de demander en mariage, est « demi-juive » ; l’acte de résistance d’un pro-fesseur de droit qui condamne à mi-mots la justice hitlé-rienne, et de ses étudiants qui s’opposent, grâce à un ton-nerre d’applaudissements complices, à la réquisition forcée pour les moissons ; le jeune paysan arrêté pour avoir nourri ses poules avec de l’orge en dépit de l’interdiction du régime.
Au-delà de ces récits, le lecteur devine la perversité, la bêtise et la force de destruction d’un système qui mine progressivement tous les espoirs.

L'auteure

Erika Julia Hedwig Mann, née le 9 novembre 1905 à Munich, morte le27 août 1969 à Zurich, fille aînée du romancier allemand Thomas Mann et de Katia Mann, est une femme de lettres, comédienne et chanteuse allemande. Dès 1933, avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir, elle quitte l'Allemagne en compagnie de son frère Klaus, et connaît l'exil: la suisse puis les Etats-Unis, avant de courir le monde comme correspondante de guerre.

Traduit de l'allemand et préfacé par Danielle Risterucci-Roudnicky
Postface d'Irmela von der Lühe
Grasset , Paris, octobre 2011, 367pp.

Source de la photo: Library of Congress. New York World-Telegram & Sun Collection. http://hdl.loc.gov/loc.pnp/cph.3c19199

samedi 8 décembre 2012

Le Casse-noisette en décembre au Théâtre National de Munich. Live streaming le 13 .

Un ballet de John Neumeier
sur la musique de Piotr I. Tchaikovsky
Direction musicale: Valery Ovsianikov

Ce n'est pas sans raison qu'on désigne comme "classique" la période pendant laquelle le choréographe Marius Petipa dirigeait le ballet du Théâtre Impérial de Saint Pétersbourg pendant la deuxième moitié du 19ème siècle. Et son oeuvre atteignit des sommets lorsque, en collaboration avec Tchaikovsky, il monta des oeuvres comme La Belle au bois dormant ou le Casse-noisette (Щелкунчик).

John Neumeier, qui depuis plus de trente ans dirige le ballet de Hambourg. Il est une des figures phares du ballet contemporain. Et c'est très tôt dans sa carrière qu'il a choréographié sa nouvelle version du Casse-Noisette.

Son Casse-Noisette reprend l'idée de Petipa / Tchaïkovski, et s'inscrit bien dans la lignée de ce patrimoine traditionnel. A partir du conte de Noël original, Neumeir développe l'histoire émouvante de la petite Marie, qui reçoit, à l'occasion de son douzième anniversaire, non seulement un casse-noisette, mais aussi des chaussures de ballet. Par sa sœur Louise, qui est ballerine Théâtre de la Cour, nous sommes immédiatement transportés dans le monde fascinant du théâtre, auquel Marie aspire de tout son coeur. Par le personnage du Maître de ballet Drosselmeier, Neumeier rend un vibrant hommage à Marius Petipa.



On joue le Casse-noisette de Neumeier depuis 1973 à Munich dans les beaux décors de Jürgen Rose. Ensemble les deux créateurs ont su rendre l'atmosphère du prestigieux Théâtre Marinsky de Saint-Pétersbourg.

Outre le Casse-Noisette, le répertoire du Ballet national bavarois (Bayerisches Staatsballet) comporte de nombreuses oeuvres de Neumeier: Illusions-comme le Lac des cygnes, La Dame aux camélias, Le Songe d'une nuit d'été, Cendrillon...toute une série de choréographies extrêmement appréciées du public du Théâtre National.

Plakat Der Nussknacker. Fotografie von Christin Losta. Design Bureau Mirko BorscheDates des représentations

Le 9 décembre à 15 et à 19H30
Les 12, 13 et 20 décembre
Le 26 décembre à 15 et 19H30
Le 29 décembre à 19H30

Live streaming

Le 13 décembre, le Bayerisches Staatsballett diffusera gratuitement en direct le Nussknacker de Neumeier en live streaming sur le site staatsoper.de/tv. Ce soir-là c'est Polina Semionova, l'étoile invitée de l' American Ballet Theatre qui dansera Louise. On pourra admirer Ilana Werner dans le rôle de Marie, et Drosselmeier sera dansé par Tigran Mikayelyan . La diffusion débute à 19H25.

Photo : Save the date
L-I-V-E-S-T-R-E-A-M
Der erste weltweite Live Stream des Bayerischen Staatsballetts
The very first world wide live stream of the Bavarian State Ballet

Am kommenden Donnerstag, 13. Dezember, live auf STAATSOPER.TV.
John Neumeiers DER NUSSKNACKER. 
Infos und Streaming link: www.staatsoper.de/tv

Next Thursday, December 13, live on STAATSOPER.TV.
John Neumeier’s THE NUTCRACKER
FAQ and streaming link: www.staatsoper.de/tv

Crédit photographique: Charles Tandy

vendredi 7 décembre 2012

Edita Gruberova chante Anna Bolena au Gasteig

Le 12.12.2012, la salle philharmonique du Gasteig de Munich accueillera un événement exceptionnel: Edita Gruberova, Sonia Ganassi et Josep Bros interpréteront Anna Bolena de Gaetano Donizetti en version concertante. 

La prima donna assolutissima et Josep Bros viennent  de terminer d'enregistrer La Straniera de Bellini à Baden Baden. On en attend la sortie pour le mois de février 2013. Le public munichois se souvient d'avoir pu les applaudir lorsque Madame Gruberova avait fait une brillante prise de rôle en chantant le rôle d'Alaide il y a quelques mois au Gasteig. Josep Bros vient quant à lui de se voir décerner le Premio Ópera Actual 2012 pour l'ensemble de sa carrière, une carrière qu'il a commencée au Liceu de Barcelone il y a 20 ans. C'est précisément au Liceu que les deux chanteurs avaient recueilli un immense succès en y chantant Anna Bolena en 2010 aux côtés d’Elina Garanča. Edita Gruberova revient à Munich précédée de la rumeur de ses fameux aigus dans les fortissimi. 

Trois grandes soirées munichoises en perspective: les 12, 16 et 20 décembre au Gasteig, à 19H30.
Billetterie en ligne sur muenchentickets.