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vendredi 24 mai 2013

Comédie musicale: Onkel Präsident au Prinzregententheater

»Onkel Präsident«: Susanne Ellen Kirchesch als Melody Moneymaker, Renatus Mészár als Der Präsident, Paul Schweinester als Josef Powolny © Christian Zach

L'oncle président (Onkel Präsident), une comédie musicale de Friedrich Cerha et Peter Wolf, librement adaptée de la pièce de théâtre Un, deux, trois de Ferenc Molnár, se jouera du 1er au 14 juin.. Le directeur général du Gärtnerplatztheater, Josef E. Köpplinger, en assure la mise en scène. 

Selon Friedrich Cerha, le genre de l'opéra comique est délaissé depuis pas mal de temps. Aussi, de concert avec Peter Wolf pour le livret, s'est-il lancé dans l'écriture d'une farce musicale, L'oncle président, qui sera créée par la troupe du  Gärtnerplatztheater au Prinzregententheater de Munich.

La pièce de Ferenc Molnár Un, deux, trois a été portée à l'écran par Billy Wilder en 1961 . L'action en a été librement adaptée par le compositeur et son librettiste. Le film plaçait l'action pendant la guerre froide: un représentant de la société Coca-Cola à Berlin-Ouest  ambitionne d'en devenir le directeur pour l' Europe, et d'introduire la boisson derrière le rideau de fer. Son patron, Wendell P. Hazeltine, lui demande de s'occuper de sa fille, Scarlet, qui fait un séjour en Europe. Mais la jeune femme disparaît, puis revient accompagnée d'un militant communiste, Otto Ludwig Piffl, qu'elle présente comme son mariChez Cerha et Wolf, les référents sociales et politiques changent, mais l'esprit et les turbulences de l'action restent les mêmes. Ainsi l'action se déroule-t-elle dans les milieux de l'industrie sidérurgique, et les personnages changent également de noms:  la protagoniste féminine s'appelle par exemple  à présent Melody Moneymaker.

Friedrich Cerha, qui est âgé de 87 ans, est considéré comme un des plus importants compositeurs contemporains. Il présente ici son quatrième opéra, une comédie musicale classique composée d'un prélude et d'un acte, une oeuvre qui tient à la fois de la farce musicale et de la réflexion sur les formes contemporaines de l'opéra. Cerha s'est vu récemment décerner le prix de la Fondation musicale Ernst von Siemens, dont le mécénat a également contribué à la création de ce nouvel opéra.

Direction musicale Marco Comin
Mise en scène Josef E. Köpplinger
Décors Johannes Leiacker
Costumes Marie-Luise Walek

Photo: Susanne Ellen Kirchesch en Melody Moneymaker, Renatus Mészá dans le rôle du Président et  Paul Schweinester en Josef Powolny. Crédit photographique: Christian Zach.

Réservations: voir le site du Gärtnerplatztheater, cliquer sur Tickets.
Les représentations sont données sur la scène du Prinzregententheater.

jeudi 23 mai 2013

La Befreiungshalle à Kelheim commémore la victoire allemande sur Napoléon Ier.


La Befreiungshalle (« Hall de la libération ») est un monument situé à Kelheim, en Bavière. Il commémore les victoires contre Napoléon Ier pendant les guerres napoléoniennes de 1813 à 1815. Il s'agit d'une vaste rotonde de 58 mètres de haut, élevée de 1842 à 1863 sur ordre de Louis Ier de Bavière sur le Michelsberg qui domine la ville de Kelheim, au confluent de l’Altmühl et du Danube. L'architecte en est Leo von Klenze, le fameux architecte de la Place Royale à Munich (Königsplatz)

  à 
 
 
 
 

Dix-huit statues allégoriques entourent le monument. Elles représentent les peuples de langue allemande qui ont combattu pour l’indépendance de l’Allemagne. De part et d’autre de l’entrée, on trouve les Prussiens et les Autrichiens. Tout autour, il y a les Hanovriens, les Moraves, les Saxons, les Silésiens, les Brandebourgeois, les Poméraniens, les Mecklembourgeois, les Westphaliens, les Hessois, les Thuringeois, les Rhénans, les Souabes, les Francs, les Bohémiens, les Tyroliens et les Bavarois.
 

A l'intérieur, 17 boucliers sont chacun tenus par 2 déesses de la victoire (Siegesgöttinnen) en marbre de Carrare, représentant les 34 Etats allemands existant au moment de la construction du monument.   Il y a dix-huit arcades, sous chaque arcade on trouve deux déesses et un bouclier, sauf pour une des arcades qui sert de porte d'entrée. Les boucliers ont été  coulés avec le bronze de canons capturés, chacun d'entre eux pèse 2600 kg. Le chiffre « 18 » revient sans cesse dans ce monument rappelle le 18 octobre 1813 et le 18 juin 1815 : on compte 18 colonnes, 18 généraux, 18 sièges, mais... 17 batailles.



 



Le texte au centre du pavement du monument:
MOECHTEN DIE TEUTSCHEN NIE VERGESSEN WAS DEN BEFREIUNGSKAMPF NOTHWENDIG MACHTE UND WODURCH SIE GESIEGT.
Que les Allemands n’oublient jamais ce qui a rendu la lutte pour la libération nécessaire et ce par quoi ils ont vaincu. »





 
 
 
 Crédit photographique: Luc Roger

Problème pratique: si vous venus à Kelheim avec les transports publics ou que vous avez décidé de vous garer au bas de la colline et d'en faire l'ascension à pied en suivant les indications fléchées, vous ne trouverez pas de billetterie à l'entrée du monument, et l'on vous obligera à faire plus de 300 mètres supplémentaires (ce qui fait 600 mètres aller-retour) pour arriver à la billetterie...Contrairement à la règle générale en Bavière, l'accueil des touristes à Kelheim a été fort mal conçu. 

Dimitri Tchernakiov met Simon Boccanegra en scène à l'opéra de Munich

Dmitri Tcherniakov. © Roman JobLa première aura lieu le 3 juin. Pour la deuxième fois cette saison, le Bayerische Staatsoper propose une nouvelle production d'un opéra de Verdi, après le Rigoletto de décembre 2012. La mise en scène est confiée à Dimitri Tcherniakov (photo ci-contre) qui a déjà monté la Kovantschina de Moussorgsky et les Dialogues des Carmélites de Poulenc dans la maison. Bertrand de Billy dirige l'orchestre d'Etat de Bavière.

Tchernakiov s'essaye à interpréter les lignes de rupture de l'histoire de ce corsaire qui devint Doge avec une visée psychologique. L'action est déplacée dans le cadre d'une société contemporaine dans laquelle tant les structures politiques que les liens familiaux sont remis en question. Le metteur en scène attache une importance particulière à l'échec personnel de Boccanegra, qu'il perçoit comme un homme qui s'est dévoyé et qui avec la distance de l'âge comprend qu'il n'a pas vécu sa propre vie.

Boccanegra est interprété par Željko Lučić, que l'on a déjà pu entendre dans le Macbeth de Verdi mis en scène par Martin Kušej. Amelia Grimaldi est chantée par la soprano bulgare Krassimira Stoyanova. Ramón Vargas interprètera le rôle de  Gabriele Adorno et Vitalij Kowaljow celui de Jacopo Fiesco. 

Giuseppe Verdi
Les 3, 6, 9, 12 et 15 juin
et le 12 juillet pendant le Festival d'opéra de Munich 
au Théâtre National

mercredi 22 mai 2013

Lucia di Lammermoor: Diana Damrau et Joseph Calleja au Gasteig en juillet



En point d'orgue de la saison, l'organisateur de concerts Vita e Voce propose le chef d'oeuvre de Donizetti avec une distribution exceptionnelle en version concertante pour trois soirées au début du mois de juillet. L'opéra avait été initialement programmé pour deux représentations, mais vu l'importante demande, Vita e Voce a pu organiser une troisième représentation, pour laquelle on peut encore trouver de bonnes places dans toutes les catégories.

Un opéra de la passion, avec son fameux air de la folie de Lucia, dont Diana Damrau relève une nouvelle fois le défi, comme l'ont fait avant elles les plus grandes cantatrices. On se réjouit à l'avance de la présence à ses côtés d'un des plus grands ténors à se produire sur les scènes munichoises, le maltais Joseph Calleja, que l'on a pu entendre chanter dans une production de cet opéra au Metropolitan Opera de New York aux côtés de Laurent Tessier, en 2011.

Avec entre autres  Diana Damrau, Joseph Calleja, Nicolas Testé, Marie Mc Laughlin et Ludovic Tézier 
Münchner Opernorchester; Philharmonischer Chor
Direction musicale: Jesus Lopéz-Cobos

Les 1er, 4 et 10 juillet 2013 à 19H30 au Gasteig de Munich. Billeterie en ligne: cliquer ici et choisir la date désirée.

(Vita e Voce Konzert- & Künstleragentur, München)

Football et musique classique: l'orchestre philharmonique de Munich souhaite la victoire au FC Bayern en ligue des champions



Lorin Mazel et le Münchner Philarmoniker (l'orchestre philarmonique de Munich) ont souhaité de manière originale la victoire au célèbre club sportif munichois en interprétant un hymne à sa gloire. L'excellence de la musique rencontre l'excellence du football! La musique et l'humour au service du sport et de la fierté bavaroise.

Voici le texte entonné par le choeur. Il cite en les glorifiant les noms de joueurs et mêle le bavarois et l'allemand. Mia san mia, pour Mir sind mir pour Wir sind wir, littéralement Nous sommes nous, ce qui signifie en fin de compte Nous sommes ce que nous sommes, on est comme on est, c'est l'expression de la fierté régionale.

MIA SAN MIA

"Auf dem Weg zum größten Titel,
Bayern München stark wie nie.
Frühster Meister aller Zeiten,
Schweini, Müller, Lahm, Ribery.
Mit Jupp Heynckes an der Spitze
ist das Triple nah wie NIA.
Holt den Henkelpott nach München,
Stern des Südens MIA SAN MIA!
München, Bayern München -
Holt den Pokal endlich HOAM ("it´s coming HOAM")!
Ihr seid die Besten,
die Welt schaut auf Euch -
Die Champions!"

Matthias Ambrosius et Thomas Berg en ont développé l'idée et le concept, rédigé le texte et l'arrangement musical.

www.kuenstlerbergwerk.de

mardi 21 mai 2013

Des faux tickets pour le festival de Bayreuth stigmatisent l'anti-sémitisme de Wagner

File:Wagner Das Judenthum in der Musik 1869.jpgLa police de Bayreuth a lancé un avertissement sur la mise en circulation  de faux billets d'entrée pour le Festival de Bayreuth qui ont notamment été distribués dans les boîtes aux lettres d'habitants de la ville. Il semble s'agir davantage d'une action de sensibilisation sous forme de canular que d'une opération de faussaires: ces billets d'entrée, au papier de qualité nettement inférieure à celui des originaux, visent en fait à stigmatiser l'anti-sémitisme de Richard Wagner (cfr notamment son écrit anti-sémite Das Judenthum in der Musik/ Le judaïsme dans la musique). En effet, si l'on scanne le code-barre imprimé avec un smartphone, on peut découvrir entre autres le message suivant: Ce billet est un faux. Désolés! Par contre l'anti-sémistisme de Richard Wagner était bien vrai quant à lui!

Source: Police bavaroise. Le Nordbayerische Kurier publie quant à lui des photos des faux tickets.

(MARIAGE POUR TOUS) JliStyle feat Alexandra - COMME JE SUIS -



"Comme je suis" JliStyle feat Alexandra
Nouvel extrait de l'album "NOVA"  dont la sortie est prévue cet été.