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vendredi 28 février 2014

Le train royal de Louis II de Bavière

Der Salonwagen von Ludwig II., Quelle: DB Museum
Le train royal de Louis II de Bavière comportait un salon et une voiture panoramique. On peut en visiter deux wagons au Musée du transport de Nuremberg (DB Museum Nürnberg).



En accédant à la royauté en 1864, Ludwig reprit le train royal appartenant à son père Maximilien II. Pendant 6 ans, il fit aménager et agrandir ce train pour en faire un somptueux train d'apparat. Outre son wagon personnel, le train comportait un wagon pour le Commissaire aux voyages et un autre pour la suite du Roi, et des wagons de service un wagon pour les serviteurs et deux wagons-cuisine, dont il ne reste que des photos et des dessins.


Les deux plus beaux wagons, le salon et le wagon avec terrasse paronamique, ont cependant pu être conservés. Ludwig en confia l'aménagement à  Franz von Seitz , un peintre, professeur à l'Académie des Beaux-Arts. Le train fut décoré des couleurs bleu et or. Le peuple désigna vite le train royal de l'appellation 'Versailles sur roues'.

Le wagon-salon comporte quatre sections: la plus petite était réservée à l'aide de camp du Roi, viennent ensuite le Grand Salon, la chambre à coucher et le cabinet de toilette. Les parois étaient tendues de tissus soyeux et le mobilier comportait de nombreuses dorures. Au centre du plafond,décoré de peintures représentant des enfants des quatre continents, un luminaire en forme de soleil.

Photo: monumente-online..de
On sait peu de choses de l'utilisation du train royal par le Roi. Il l'utilisa en tout cas pour faire son voyage en France de 1866, mais à cette époque le salon royal n'avait pas encore été transformé. Plus tard le Roi voyagea le plus souvent incognito, et, comme son train était trop voyant, il utilisa le plus souvent des voitures de chemin de fer normales. En 1876 on lui construisit un train pour voyager incognito.

Après la mort du Roi, le train resta encore en fonction, comme en témoignent des rénovations effectuées en 1891 et 1893. Après la fin de la monarchie, deux des wagons devinrent la propriété du Musée du Transport de Nuremberg. Ils furent endommagés par un bombardement au cours de la deuxième guerre mondiale, puis par des pilleurs. Ils furent restaurés pour la réouverture du Musée en 1953

Données techniques

Les wagons datent de 1860/1865 et furent construits par la firme Klett et Comp. Le wagon-salon fait 14,024 mètres de longueur et le wagon panoramique 7m585.

Le Musée a publié un ouvrage  intitulé Versailles auf Rädern. Ludwig II. und sein Hofzug. concernant ces deux wagons. A noter aussi que la firme Märklin avait commercialisé un modèle réduit du train royal.


Source des informations et de la photo: DB Museum Nürenberg




jeudi 27 février 2014

La Clemenza di Tito de Munich fait la part belle à la musique



Servilia, Titus et Annio
Les décors du premier acte de la Clemenza di Tito de Munich reproduisent à l'identique des éléments architecturaux de la grande salle du Théâtre national: les mêmes colonnes corinthiennes, les mêmes frises avec leurs motifs de couronnes royales bavaroises forment sur scène un hémicycle qui épouse les courbes de la salle, entourant les gradins d'un théâtre à l'antique, rappel obligé des jeux du cirque et du Colisée. La continuité architecturale des décors rabote la convention de la distance scénique et rapproche les spectateurs de l'action. C'est qu'au-delà de l'histoire, nous sommes concernés par les enjeux du drame et sommes aujourd'hui les spectateurs sans doute involontaires de drames similaires: les jeux du pouvoir et de la volonté de puissance, l'utilisation des appâts du sexe pour assouvir la soif de domination et les sombres intrigues de palais, les complots et les pratiques incendiaires et terroristes sont restés d'actualité de Titus à Mozart et de Mozart à nos jours. Il est rare qu'un grand de ce monde échappe aux jeux de corruption, Titus fait là figure d'exception emblématique. Le blanc domine dans un monde qui reflète la pureté et la droiture d'un empereur idéaliste: blancheur de l'hémicycle, des costumes des choristes, et même des musiciens de l'orchestre, blancheur encore tant de la toge que de la cape de l'empereur, des vêtements simples comme une robe sans couture qui donnent un air christique à l'empereur. Tout au long de l'opéra les codes employés par Jan Bosse resteront simples et lisibles  sans tomber pour autant dans le simplisme. Tout au contraire. Pour explorer le personnage de l'empereur, Jan Bosse joue sur deux grands tableaux du livret pour les mettre en dialogue: le personnage public de l'empereur qui doit prendre la raison d'Etat et le verdict populaire en compte, et la personne privée avec ses doutes, ses intérêts et ses conflits intérieurs. Le coeur à ses raisons que la raison d'état ne connaît point.

Tara Erraught (Sesto)
La mise en scène de l'orchestre assouplit elle aussi la convention de la distance scénique: l'orchestre habillé de blanc qui accède à la fosse en entrant dans la salle par les portes réservées au public, son changement de costume au deuxième acte après l'attentat et l'incendie. Jan Bosse fait en sorte que l'orchestre participe de l'action. Ainsi pour l'air de Sextus « Parto, parto », il fait s'asseoir le clarinettiste (excellent Andreas Schablas) aux côtés de Sextus pour accentuer le dialogue. Il en va de même pour le  rondo de Vitellia au deuxième acte, « Non più di fiori »,  où il fait monter le cor de basse sur scène avec le même effet. En début du deuxième acte, l'orchestre ne rentrera en fosse qu'après le récitatif d'Annio, la chanteuse qui l'incarne s'accompagnant elle-même de quelques notes au clavecin, la fosse devenant un des lieux de l'action pour l'aparté pendant lequel Sesto avoue son crime à son ami Annio.

Tout ceci ne constitue pas une rupture des conventions scéniques, mais simplement un assouplissement bienvenu qui étonne sans choquer pour ajouter une dimension intemporelle au propos. La sobriété de la mise en scène, des décors et de la plupart des costumes, la beauté des lignes simples contribuent à la lisibilité de l'action et à la pleine jouissance musicale. 

Les personnages féminins portent des costumes plus travaillés: Victoria Behr s'inspire de la mode de la fin du 18ème siècle, robes à paniers plus ou moins amples aux couleurs vives et hautes perruques. Vitellia est affublée des parures les plus encombrantes, avec des robes à paniers extrêmement larges et un échafaudage capillaire à la mesure de sa soif de pouvoir et de ses ambitions. Cet accoutrement orgueilleux rend ses déambulations difficiles, spécialement lorsque l'action se passe sur des gradins qu'il faut constamment monter ou descendre. Vitellia la calculatrice, cette femme avide qui manipule les êtres et les sentiments sans vergogne ni pitié aucunes, est ainsi l'antithèse de Titus, qui à la parure préfère le dépouillement, et place la magnanimité et le pardon au-dessus même des lois et des institutions. 

Changement de décor au deuxième acte. Le Capitole a brûlé, tout n'est plus que cendre, l'empereur serait mort, l'univers entier est endeuillé. Les colonnades et les frises ont disparu pour faire place à la nudité des murs du cintre, seuls subsistent les gradins de l'hémicycle, couverts de cendres. Les perruques et les beaux vêtements de cour ont disparu, tous les choristes portent le deuil, les cheveux en désordre et salis et les visages noircis, les musiciens de l'orchestre, toujours en dialogue scénique, portent le noir eux aussi. Sesto est aux aveux. L'empereur a été retrouvé vivant et hésite à suivre l'avis du Sénat qui condamne Sesto. Dans cet univers de désolation, Vitellia s'est elle aussi mise en deuil, sans rien changer à l'extravagance de ses paniers, même si le remords n'est pas loin. Pour les décors les deux actes fonctionnent en opposition. Seule Servilia reste vêtue du début à la fin d'une belle robe de taffetas rose, comme pour souligner l'honnêteté ingénue et la constance  de cette jeune femme qui a su défendre son amour et refuser le mariage que lui proposait rien moins que l'empereur, comme si l'amour qui se clame ne pouvait être corrompu. Malgré les lignes assez pures et dépouillées de la mise en scène, on relève l'ambiguïté assez charmante des costumes des chanteuses interprétant des rôles d'homme: Sesto en costume fin de siècle, portant moustache, redevient une femme éperdue et échevelée au deuxième acte, Annio porte de longs cheveux roux sur un ensemble tunique pantalon turquoise indianisant. ce qu'il y a de plus décalé, de quasi incongru, ce sont le costume noir et la coiffure à fortes coques de Publio qui campe une sorte de grand prêtre assyrien. Les émotions des protagonistes sont relayées par des vidéos géantes qui se projettent en fond de décor entre les colonnes monumentales de l'hémicycle, des vidéos qui privilégient le gros plan rapproché sur les visages, avec des effets d'amplification saisissants, qui montrent le travail expressif des chanteurs.

Si la mise en scène a intégré les musiciens et donne un éclairage intéressant au livret, c'est la musique qui captive tout au long de la soirée. Le chef Petrenko a fait depuis son arrivée à la direction musicale de l'opéra de Munich un parcours sans faute: on le savait wagnérien depuis Bayreuth, il a fait ses preuves avec sa magnifique interprétation de la Frau ohne Schatten de Strauss, on le retrouve avec enchantement dans Mozart. Voici un chef qui varie les tempi, sait ménager de la respiration dans les récitatifs et donner de la vigueur ailleurs, avec un travail de direction alerte, tout en précision, avec le souci extrême du détail et un respect absolu du chant qu'il laisse pleinement s'épanouir en modérant la puissance de l'orchestre quand il convient. Le Maestro séduit par une coordination intelligente et attentive du chant, des choeurs et de l'orchestre. La belle distribution met à l'honneur des chanteurs de l'ensemble de l'Opéra d'Etat bavarois, qui brillent davantage que les chanteurs invités. Un public soulevé d'enthousiasme a salué la performance du Sesto de Tara Erraught, avec des applaudissements nourris dès le premier acte après un magnifique 'Parto, parto'. Le dialogue de son riche mezzo avec la clarinette est de toute beauté. Coup de coeur pour cette chanteuse qui n'en finit pas d'étonner depuis son remplacement au pied levé de Vasselina Kasarova en 2011 pour le rôle de Romeo dans Capuleti. On la retrouvera avec plaisir dès la semaine prochaine en Angelina dans Cenerentola. Pendant le premier acte, Kristine Opolais peine à trouver ses marques dans le rôle de Vitellia, malgré un engagement scénique considérable, mais donne au deuxième acte un aria final, “Non più di fiori” qui fait oublier les inégalités de la première partie. Angela Bower donne avec une force poignante les deux arias d'Annio dan la première partie du deuxième acte, et Hanna-Elisabeth Müller, elle aussi de l'ensemble munichois, fait une excellente Servilia. Toby Spence n'est pas exactement au rendez-vous de Titus: si son phrasé et sa voix claire sont extrêmement élégants, il rencontre quelques difficultés dans l'aigu, et son Titus ne parvient pas à convaincre. Toby Spence semble parfois incarner un adolescent fier de sa bonne action qui veut surprendre en jouant un bon tour (sa clémence) là où on ne l'attendait pas. La dignité impériale est par trop absente de son jeu et on peine à le croire lorsqu'il hésite à condamner son ami Sesto. Il  ne nous permet que rarement de rencontrer le Sauveur souverain que la blanche simplicité de sa robe et de son manteau impérial laissait espérer. Enfin  Tareq Nazmi, lui aussi de la troupe, fait oublier par sa puissante interprétation de Publio l'incongruité de son costume qui ne manque pas d'étonner.

On retrouvera cette mise en scène pendant le Festival d'été de l'Opéra de Munich les 16 et 19 juillet 2014, avec les mêmes chanteurs et sous la direction musicale d'Adam Fischer.

Crédit photographique: Wilfried Hösl







Opéra français: la Salomé d'Antoine Mariotte au Prinzregententheater

File:Antoine Mariotte.jpgLes solistes de l'Académie de Théâtre August Everding et l'Orchestre radiophonique de Munich (Münchner Rundfunk Orchester) interpréteront pour trois soirées un opéra peu connu du grand public, la Salomé du compositeur français Antoine Mariotte. Ulf Schirmer est au pupitre, la mise en scène a été confiée à Balàzs Kovalik. L'opéra sera chanté en français avec surtitrage allemand.

Antoine Mariotte (1875-1944) est originaire d'Avignon. Il se destine d'abord à la marine. Reçu à l'Ecole navale,il devient aspirant, amis regrette bien vite de ne pas avoir opté pour la carrière musicale et s'exerce à la composition au cours de croisières et de campagnes en Asie. C'est en Orient qu'il lit la pièce d'Oscar Wilde, Salomé, et qu'il envisage de la mettre en musique. Revenu en Europe, il embarque sur le Marceau puis sur le Magenta où il peut enfin jouer sur un petit piano grâce à l'amiral Gervais. Il obtient un congé de six mois et suit des cours au Conservatoire. Il démissionne de la Marine, continue de suivre des cours  et entame une carrière musicale, notamment de pianiste. Nommé professeur de piano au conservatoire de Lyon, il achève la partition de Salomé, croyant être en règle avec les héritiers de Wilde et l'éditeur Methuen.

Malheureusement, après le décès d'Oscar Wilde, sa succession fera problème. Après avoir obtenu l'accord des ayants droit du dramaturge anglais, Richard Strauss découvre à son tour la pièce et demande à son éditeur Fürster d'en acquérir les droits. La succession de Wilde, particulièrement compliquée, donne lieu à un procès qui tourne à l'avantage des ayants droit contactés par Fürster. Mariotte apprend que Fürster s'oppose à la représentation de la « Salomé française » et à la suite d'un voyage à Berlin, il obtient la permission de faire jouer son ouvrage pendant une saison, à condition de verser 40 % de ses droits à Richard Strauss, 10 % à Fürster et de remettre à la clôture de cette saison toutes les partitions et le matériel d'orchestre à Fürster pour être anéanties. Romain Rolland, ayant lu un article de Mariotte dans la Revue internationale de musique, le conseille et obtient de Strauss un acte de générosité. Ainsi, le 30 octobre 1908, avec Mlle de Wailly dans le rôle de Salomé, l'œuvre de Mariotte est présentée au Grand-Théâtre de Lyon et a du succès. Elle est reprise à Paris en 1910 à la Gaîté-Lyrique, tandis que la Salomé de Strauss est à l'affiche de l'Opéra. Après avoir été jouée à Nancy, au Havre, à Marseille, à Genève, à Prague, la Salomé de Mariotte est représentée à l'Opéra de Paris le 1er juillet 1919 avec pour interprète la célèbre Lucienne Bréval.

Une rareté à découvrir au Prinzregentheater les 28 février, 6 et 8 mars 2014.

Cerise sur le gâteau, le 6 mars à 19H30, BR-Klassik diffusera l'opéra en direct sur son site internet en video-live-stream!  www.br-klassik.de

Source de la biographie de Mariotte: Wikipedia

mercredi 26 février 2014

Le pianiste français David Kadouch en concert à Munich les 16 et 19 mars


David Kadouch
Le pianiste français David Kadouch se produira en concert au Prinzregentheater de Munich le 16 mars prochain, puis, le 19 mars à l'Herkulessaal,  avec l'Orchestre symphonique de Munich placé sous la direction de  Kevin John Edusei. Ils interpréteront des oeuvres de Mendelssohn et de Saint-Saëns. On aura ainsi l'occasion de découvrir le talent du nouveau chef d'orchestre désigné du Münchner Symphoniker, qui prendra ses fonctions à l'automne prochain, et d'apprécier la virtuosité d'un jeune pianiste qui enthousiasme les mélomanes.

Lors de ces concerts, on pourra entendre l'Ouverture Les Hébrides de Felix Mendelssohn (op. 26), suivie du Concerto pour piano Nr 2 (op.22) de Camille Saint-Saëns, et de la symphonie Nr 3 (op.56) de Mendelssohn.

La pièce symphonique Les Hébrides ou la Grotte de Fingal avait  d'abord été intitulée L'île solitaire. Felix Mendelssohn avait composé cette ouverture au cours de l'hiver 1830-1831. Le thème de cette pièce symphonique, élaboré en Écosse durant l'été 1829, évoque le souvenir d'une excursion que le compositeur avait faite à l'île de Staffa, où se trouve la célèbre grotte de Fingal. L'œuvre fut remaniée à Paris en 1832 et prit alors son titre définitif. Les idées musicales de ce morceau nous font partager la mélancolie des paysages écossais et des lieux qui inspirèrent les poèmes de McPherson, ainsi que les récits de Walter Scott. Le jeune Mendelssohn avait 20 ans en 1829, l'Europe nage alors en plein romantisme.

C'est avec  le concerto de Saint-Saëns  que le jeune pianiste français David Kadouch fera ses débuts avec le Münchner Symphoniker. En France, il a triomphé en 2010 aux Victoires de la Musique de Montpellier dans la catégorie Révélation jeune talent. En 2011 il a remporté le titre de  "Young Artist of the Year" lors des Classical Music Awards. Il fut depuis lors souvent l'invité de festivals et de grandes salles de concert allemandes.  

L'oeuvre bien connue de Saint-Saëns, lui-même pianiste de renom, a été jouée pour la première fois à Paris en 1868, le compositeur avait  écrit ce concerto pour virtuose en seulement 17 jours. Lors de la première, Saint-Saëns s'était lui-même au piano. La tarentelle du troisième mouvement est un défi pour virtuose bien connu. Les amateurs pourront bientôt apprécier à Munich le talent d'une étoile du piano français

Billetterie: MünchenMusik et München Ticket

Le Cirque KRONE présente son nouveau et dernier programme de la saison



Du 1er mars au 6 avril, le Cirque Krone présente son troisième programme de la saison d'hiver avant son départ en tournée, avec en points d'orgues le numéro phénoménal de la Roue de la Mort, un impressionnant  numéro avec des lions blancs dressés par le célèbre  Martin Lacey jr, et un clown fabuleusement drôle qui répond au nom de Pierino qui courtise sa partenaire, la délicieuse Olga, dans un numéro plein de romance, de douceur, de fantaisie et de charme magique. Vingt-deux artistes issus de neuf pays différents donneront un spectacle qui reflétera toutes les facettes de l'art du cirque, avec des numéros tant classiques que modernes.

A côté de la Roue de la mort, cet impressionnant appareil constitué de roues en mouvement pivotant sur plusieurs axes, un numéro à couper le souffle et qui donne le grand frisson, on retrouvera la bonhomie du grand manège d'éléphants et l'élégance  du numéro d'art équestre haute école, avec les magnifiques étalons du Cirque Krone. Le spectacle décline encore des numéros au mât chinois, de la jonglerie de haute précision en style torero espagnol, des antipodistes sur leurs couchettes et une présentation de mode dont on dit qu'elle est la plus rapide au monde!

Programme, horaire des représentations sur le site du Cirque KRONE: cliquer ici

mardi 25 février 2014

De nouvelles rames de métro pour Munich

UBahn, C2, Türen

Le nouveau modèle des rames de métro du constructeur Siemens a été présenté au public munichois ce vendredi. Les nouvelles rames offriront plus de place, plus de confort et plus de sécurité à ses usagers. Le modèle "C2" est une amélioration du modèle "C1" qui est en service depuis 2002. Il comporte six sections, a 115 mètres de long pour une largeur de 2,9 mètres, a une puissance de 4500 PS et accélère de 0 à 80 Km/H en seulement 15 secondes. Les 21 nouvelles rames coûteront 185 millions d'euros.

D'ici 2015 les 21 rames de 6 wagons devraient être toutes circuler sur le réseau. 46 autres rames sont en option. Si commande en est passée, d'ici 2025, 60 pour cent des rames pourraient être renouvelées.

Le nouveau prototype a été couronné du German Design Award 2014 qui a été décerné la semaine dernière.

Chaque rame offre 940 places, dont 220 places assises, soient 28 de plus que pour le modèle C1.


Photos : SWM/MVG

vendredi 21 février 2014

Festival de Bayreuth: Eva Wagner-Pasquier quittera la direction en 2015

File:Katharina und Eva Wagner.jpg
Katharina et Eva Wagner (photo Tafkas, 2009)

Le Président du Conseil d'administration de la fondation qui gère le Festival de Bayreuth a confirmé aujourd'hui la nouvelle du quotidien„Nordbayerischer Kurier“:  Eva Pasquier-Wagner, l'arrière petite-fille de Richard Wagner, âgée de 68 ans,  a annoncé qu'elle quitterait ses fonctions de codirectrice du Festival de Bayreuth en septembre 2015, festival qu'elle codirige avec sa demi-soeur Katharina Wagner, 36 ans, depuis 2008, année où elles avaient pris le relais de leur père Wolfgang Wagner (1919-2010). Leurs contrats expirent en septembre 2015. Madame Wagner-Pasquier souhaite cependant garder une fonction de conseillère. 

lundi 10 février 2014

Sotchi 2014: Pride House Munich les 15 et 16 février

Komme ins Pride House und informier Dich über die Situation von Lesben, Schwulen und Transgender in Russland.Le centre gay de Munich (SUB, 14, Müllerstrasse) vous convie ces 15 et 16 février à une Pride house (Maison de la Fierté) en solidarité avec les lesbiennes, les gays, les bis et les trans  (LGBT) russes, dans le cadre des Jeux olympiques de Sochi.

Cette action donne suite à l’appel de Pride House International ( www.pridehouseinternational.org ), invitant les organisations à travers le monde à tenir une Maison de la Fierté afin de dénoncer les lois et pratiques discriminatoires ayant cours actuellement en Russie à l’égard des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans, mais aussi à la suite du refus du Comité organisateur des Jeux de Sochi d’inclure la " Pride House" à leurs installations. On pourra s'y informer sur les difficultés rencontrées par les personnes LGBT en Russie. L'association multi-sports TEAM MÜNCHEN assurera l'accueil et le service aux bars. Le samedi après-midi l'association Gay & Gray vous attend pour son tradionnel goûter (Kaffee und Kuche).

Des représentants du monde politique et de la presse sont attendus pour participer et rendre compte de l'événement.

Source: Subonline et Teammünchen

Sotschi 2014: Pride House Munich

Zeig dich solidarisch mit russischen Lesben, Schwulen und Transgender

Seit dem 8. Februar laufen die 22. Olympischen Winterspiele im russischen Sotschi. Auch wenn Kremlchef Putin zuletzt eilig bekräftigte, dass während Olympia niemand seiner sexuellen Orientierung wegen diskriminiert werde – die Fakten sprechen eine andere Sprache. Aus diesem Grund lädt das Sub am Samstag, 15. Februar, ab 16 Uhr ins "Pride House" in die Müllerstraße 14.

Das Pride House ist ein Ort, an dem sich nach dem Vorbild anderer olympischer Spiele, lesbische, schwule und transidente Sportbegeisterte treffen. Hier könnt Ihr nicht nur die Wettbewerbe des Tages gemeinsam verfolgen. Der Tag soll auch Gelegenheit bieten, sich über die LGBT-Szene in Russland zu informieren und/oder sich über das Thema "Homosexualität im Sport" auszutauschen.

Umgesetzt wird das "Pride House Munich" vom Sub und dem queeren Multisportverein Team München, der just an diesem Abend auch den Thekendienst in der Müllerstraße 14 mit Mitgliedern seiner Tischtennissparte übernimmt. Am Nachmittag bewirtet Gay & Gray die Gäste mit Kaffee und selbst gemachtem Kuchen. Wir erwarten Gäste aus der Politik und etliche Pressevertreter*innen.

dimanche 9 février 2014

Récital Jonas Kaufmann sur ARTE TV ce soir à 18H30

Crédit photo: Martin Baer
JONAS KAUFMANN CHANTE WAGNER, WEBER ET BEETHOVEN
Dimanche 09 février à 18h30 (44 min)
Rediffusé vendredi 14.02 à 5h15

En mai 2010, Jonas Kaufmann fait un triomphe à Munich avec un récital axé sur le répertoire allemand classique et romantique. Accompagné par l'Orchestre radiophonique de Munich dirigé par Michael Güttler, il interprète des airs de Beethoven, de Carl Maria von Weber et de Wagner.

Source: Arte.tv

mardi 4 février 2014

Année Richard Strauss: le Théâtre d'Etat de Nuremberg met en scène Arabella

Szene mit Martin Platz (Elemer) und Ekaterina Godovanets (Arabella) | Bild: Jutta Missbach
Photo Jutta Misssbach
En cette année  où l'on commémore le 150ème anniversaire de la naissance du compositeur bavarois Richard Strauss, le Staatstheater de Nuremberg a confié au metteur en scène Andreas Baesler la mise en scène d'Arabella, la dernière oeuvre issue de la fructueuse collaboration entre Strauss et Hugo von Hofmannsthal. Plutôt que de monter la comédie lyrique dans la Vienne des années 1860, le metteur en scène et son décorateur Harold Thor ont choisi de reconstituer l'atmosphère décadente de la fin des années 1920 , avec un décor art déco proche de ceux que Strauss et Hofmannstahl ont dû connaître au moment de l'écriture de leur comédie. Marcus Bosch, le directeur musical du Staatstheater, est au pupitre.

L'opéra est essentiellement chanté par l'ensemble du Théâtre d'Etat, avec Ekaterina Godovanets en Arabella. La chanteuse formée notamment à l'Ecole Normale de Paris dans la classe de Caroline Dumas s'est illustrée en 2012 dans sa prise de rôle de la Maréchale au Bolchoï. Jochen Kupfer chante Mandryka.

Avec, entre autres,  Michaela Maria Mayer (Zdenka), Martin Nyvall (Matteo), Randall Jakobsh (le Comte Waldner), Roswitha Christina Müller (Adelaide), Cornelia Götz (Fiakermilli).

Prochaines représentations les 8, 11 et 16 février 2014.
Infos et réservationscliquer ici

samedi 1 février 2014

Le Festival du Ballet d'Etat de Bavière aura lieu du 4 au 13 avril au Théâtre national de Munich

Le Festival  du Ballet d'Etat bavarois (Bayerisches Staatsballett) aura lieu du 4 au 13 avril 2014 au Théâtre national de Munich. A partir du 4 février , on pourra du acheter des billets pour l'ensemble du Festival du Ballet tant dans les bureaux de vente qu'en ligne ou par téléphone.

En première mondiale, Der gelbe Klang (Aszure Barton, Russel Maliphant)
Le Festival s'ouvre le 4 avril par la représentation en première mondiale de Der gelbe Klang, un spectacle avec des chorégraphies d'Aszure Barton et Russel Maliphant. La chorégraphe canadienne Aszure Barton a conçu son ballet à partir d'un concerto pour violon du DJ et compositeur américain Mason Bates.  Le décorateur et costumier Michael Simon  utilise la musique de Frank Zappa pour créer un théâtre chorégraphique d'images basées sur le concept synesthésique de l'oeuvre de Wassily Kandinsky intitulée Der gelbe Klang (Le son jaune). Russell Maliphant a obtenu la collaboration du célèbre musicien de scène londonien Mukul Patel. Les costumes pour sa création ont été conçus par Stevie Stewart, le fondateur du label BODYMAP,  créateur attitré de stars comme Kylie Minogue .

Le 8 et 9 Avril le Théâtre national accueille la chorégraphe Sasha Waltz et son ensemble pour des représentations de  Dido & Aeneas, un opéra chorégraphique créé en 2004 . 

Deux premières mondiales sont au programme de la Junior Company (Bayerisches Staatsballett II) le 13 Avril: une création de Sebastian Goffin sur de la musique de Graham Fitkin et les Tableaux d'une exposition chorégraphiés pour l'Ensemble par le Directeur du ballet Ivan Liska, en collaboration avec Norbert Graf et Ayman Harper, sur la musique éponyme de Moussorgsky.

Le Festival donnera également l'occasion de voir ou de revoir oeuvres exceptionnelles du répertoire du Bayerisches Staatsballett: La Bayadère , Heroes , Le Songe d'une nuit d'été et  Forever Young

Du 4 au 13 avril
au Théâtre National de Munich

Programme et chemin vers les réservations: cliquer ici, puis cliquer sur k-a-r-t-e-n pour réserver à la fin de l'encadré du spectacle choisi.